UNE TUERIE ! Dans tous les sens du terme. Dans la peau d’une hédoniste de la picole et de la défonce d’abord, d’une bête blessée ensuite, Gwendoline Gauthier dévore le phrasé enfiévré de Gary Owen avec une fureur presque effrayante. Véritable boule de feu, elle est cette zoneuse banlieusarde en roue libre sans que, jamais, ce ne soit cliché (...) Georges Lini a eu l’excellente idée de l’encadrer de trois musiciens (Francois Sauveur, Julien Lemonnier et Pierre Constant) qui cadencent son monologue, scandent les coups qu’Effie encaisse pour nous tous, ou adoucissent les cloques que laisse cette fille-comète sur notre peau à force d’avoir piloté sa brûlante trajectoire tout près de nous.”
Le Soir – Catherine Makereel
“On le sent : ce sera grave, intense, fougueux, percutant. Tragique aussi. Chômage, précarité, désœuvrement pyscho-social, coupes budgétaires…, Effie est en fureur (...) Si les mises en scène de Georges Lini sont souvent très audacieuses, son travail, ici, tranche radicalement par une extrême sobriété entièrement mise au service du texte. Et quel texte ! C'est qu'il en faut une carrure et un mental d'acier pour interpréter autant de rage, de fougue et d'abnégation.”
La Libre Belgique – Stéphanie Bocart
« Gwendoline Gauthier nous bouleverse »
L’Echo – Sophie Creuz
“Construit sur une suite de rebondissements dignes d'une série télé addictive et écrit dans une langue hyperréaliste à l'humour acide, Iphigénie à Splott au Poche est porté dans cette mise en scène de l'infatigable Georges Lini par Gwendoline Gauthier, qui assure dans tous les registres de ce monologue-montagne russe (...) Francois Sauveur, Pierre Constant et Julien Lemonnier distillent en live une bande-son post-rock bien balancée. Percus frappées sur les coups du sort, violon languissant quand l'amour survient, beat électro pour rebondir: un cocon musical idoine pour parvenir au bout du chemin de croix. Un must.”
Le Vif – Estelle Spoto
“C’est au Théâtre de Poche que se joue une pièce singulière, profonde, intense : Iphigénie à Splott. Une comédienne, trois musiciens, un décor épuré (...) La musique voulue « organique » selon ses compositeurs nous happe sans concession. Elle nous immerge, nous accompagne, nous déroule un fil tendu entre l’espoir et la détresse.”
Le Suricate – Sara Cernero
“Cette pièce hybride entre tragédie grecque et performance de slam-punk est un cri de contestation et de rage envers notre grand théâtre sociétal qui tombe en ruine (...) Un miroir à notre l'actualité, l’histoire récente ayant encore bien démontré que tout le monde ne se battait pas à armes égales face aux crises engendrées par un néolibéralisme (auto)destructeur et nécrosé.”
KAROO – Alyssa Martini
"ÇA DÉMÉNAGE ! La seule manière de parler du spectacle c’est de parler du tonnerre d’applaudissements qui le clôture mais aussi du silence parce que les spectateurs quittent la salle… en silence. Personne n’est capable de prononcer un mot en sortant de la salle. On est absolument mis KO par la performance de Gwendoline Gauthier et après avoir entendu ce qu’on a entendu (...) Il y a une musique qui se joue en live et qui résonne avec le texte et qui résonne avec l’intériorité de la comédienne. La force de Georges Lini c’est de proposer de ce départ un peu cliché des virages à 180°. A chaque virage, la musique change et la comédienne change. Elle tient le coup, pendant 1h30, avec une énergie sans faille !”
Radio Campus – La Conspiration des planches