« Si c’est vrai que Dieu est dans le ciel… ce jour-là, l’être le plus proche de Dieu était une chienne. » Ascanio Celestini
Au commencement il y a Dieu. Ou alors le Big Bang. Et après vient tout le reste : le manutentionnaire africain devenu clochard, la vieille dame à la tête toute embrouillée, sa voisine athée, les gens du bar qui ne sortent jamais du bar, les policiers qui surveillent le piquet de grève des travailleurs sans-papiers, la prostituée du quartier qui brûle des pneus pour se réchauffer, …
Tout se déroule sur un parking, aux abords d’un entrepôt de logistique, d’un supermarché, d’un bar et d’un immeuble d’habitations populaires. Tout se déroule en périphérie d’une ville. La périphérie du monde.
En rentrant du bar, un pauvre Christ ivrogne fait de chair, de sang et de mots, raconte à Pierre, avec qui il partage un petit studio, les prodiges auxquels il a assisté…
Ascanio Celestini et David Murgia, accompagné de Maurice Blanchy à l’accordéon, nous emmènent dans un monde engagé, peuplé de personnages attachants et nous racontent les vies et les destins de ceux qui n’ont rien.
Laïka est le premier tableau d’un triptyque que vous pourrez voir cette saison au Poche et au Théâtre National. Le récit sera poursuivi par Pueblo et Rumba.