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Rencontre avec Lydie Salvayre

"On a perdu une guerre mais on a gagné le sens de la lutte."


Lydie Salvayre, née Lydie Arjona, est donc née à Autainville, près de Toulouse en 1948. Ses parents étaient des Républicains ayant fui l'Espagne en 1939, son père Andalou, communiste, issu d'une famille franquiste, et sa mère Catalane, qui est donc la Montse de Pas pleurer. Elle n'a appris le français qu'à l'école primaire, ses parents comme beaucoup de réfugiés espagnols étant persuadés à l'époque que l'épisode franquiste n'allait pas durer ; elle dit avoir eu longtemps honte de la langue de sa mère, ce mélange souvent très drôle de français et d'espagnol qu'elle magnifie aujourd'hui sous le nom de « Fragnol ».

Après une licence de lettres, elle s'oriente vers la médecine et exerce comme médecin psychiatre près d'Aix-en-Provence, puis à Argenteuil, et dirige le centre médico- psychopédagogique de Bagnolet, tout en menant de front sa carrière littéraire, à partir de la fin des années 70. Elle affirme que le fait d'écrire des romans l'a préservée d' « un certain dogmatisme psy, celui qui voudrait voir du sens partout ».

Après plusieurs sélections de romans pour des prix littéraires, son œuvre La  Compagnie des spectres, en 1997, reçoit le Prix Novembre, puis est élue « Meilleur livre de l'année » par la revue littéraire Lire. Elle obtient également le prix François Billetdoux pour son roman B.W. Vient de sortir en Poche son Petit traité d’éducation lubrique. Son œuvre est aujourd’hui traduite dans une vingtaine de langues.

 

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