A sa création à Londres, la presse anglaise compare Foxfinder à 1984 d’Orwell et est dithyrambique : « Influencée par Arthur Miller et Kafka, l’écriture de Dawn King brille comme un phare (…) Foxfinder hantera l’esprit longtemps après l’avoir vu. » The Guardian ****
Certaines représentations seront signées à destination de spectateurs sourds ou malentendants.
« L’absence de la Bête est un signe de sa présence. » Dawn King
Dérèglement du climat, contamination des terres fertiles, mort d’enfants, inondations, invasions d’espèces nuisibles… Tout est de la faute des renards. Les renards sont trop rusés pour être vus. Les renards peuvent prendre la voix et la forme d’êtres humains. Le seul fait de dire qu’on n’a pas vu de renard peut indiquer une collaboration avec cet ennemi juré de l’humanité.
William Bloor, jeune chasseur de renards particulièrement fanatisé, arrive à la ferme de Judith et Samuel Covey pour enquêter. La ferme est au bord du gouffre et elle est loin d’atteindre les quotas de production fixés. Formaté à son rôle depuis l’âge de 5 ans, William est obsédé par sa mission…
Drame dystopique, parabole sur la propagande, la rumeur et la recherche de boucs émissaires, Foxfinder réussit la gageure d’être un thriller haletant en même temps qu’il dénonce le fondamentalisme et les extrémismes de tous poils.
Texte Dawn King | Mise en scène Julie-Anne Roth assistée de Caroline Riego Maidana | Traduction Séverine Magois | Avec Itsik Elbaz, Laure Godisiabois, Déborah Rouach, Félix Vannoorenberghe | Décor et costumes Renata Gorka | Lumières Xavier Lauwers | Création son en cours.
Une coproduction du Théâtre de Poche, La Coop asbl et Shelter Prod | Avec le soutien de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.
La pièce est représentée par Berlin Associates Ltd, Londres. Elle est traduite avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale.
